Nom féminin de façon
certaine
Arme blanche dont le fer,
tellement pointu d'un côté et tranchant de l'autre qu'on se demande
comment on a pu l'emmancher au bout d'une longue hampe, se trouve
généralement du côté opposé, en prenant comme repère le milieu central
de cette longue hampe, à l'hallebardier. C'est à dire, pour être plus
clair, que le fer pointu est dirigé vers l'adversaire s'il y en a
un, sinon il sert de cure-dent ou encore à faire sécher le linge (voir
illustration).
Histoire de la hallebarde
Autrefois, on ramassait les hallebardes après les très grosses pluies.
Ce phénomène météorologique fut interdit par le roi Alphonse XI après
qu'il eût dérapé dans une flaque.
Cette décision, vivement approuvée par la confrérie des forgerons-armuriers
réunis, causa rapidement la raréfaction, puis l'extinction irrémédiable
des différentes espèces naturelles de hallebardes. Quelques spécimens
fossiles ont toutefois pu être conservés jusqu'à nos jours, notamment
au musée de La Piquette d'Alembert, près de Caen.
Kékulé Von Stradonitz, spécialiste mondial des armes
blanches et d'autres couleurs, fut
d'ailleurs interviewé à la sortie de ce beau musée par Radio-Pomme-Calvados.
Il déclara à cette occasion : " L'extinction des hallebardes est
ici reconstituée de manière particulièrement remarquable et émouvante,
et je pense que, hum hum... ", puis s'engouffra dans sa limousine
noire qui démarra sur les chapeaux de roues, laissant les journalistes
interloqués. Pourquoi Kékulé Von Stradonitz a-t-il fait une si courte
déclaration ? (s'adressant à une radio locale qui plus est). A ce
jour, le mystère demeure entier.
La hallebarde dans
la poésie française
La hallebarde inspire fréquemment les poètes, comme le montre ce petit
quatrain du
XIX ième siècle (auteur anonyme) :